Notre Premiere Fois ....

« Croyez-Le Ou Non Mais C’est La Première fois que … »


… j’écris. Je n’ai jamais été une très grande fan des journaux intimes. Je trouvais et trouve toujours d’ailleurs qu’il ne s’agit que d’une gigantesque arnaque des propriétaires de petits bazars totalement ridicules que l’on trouve dans toutes les petites villes paumés pour les sauver à chaque fois in extremis d’une faillite plus que certaine. Ce que je ressens ? Pitoyable mais passons, nous parlions donc de moi...
Une de mes amies m’a un jour dit (je ne saurai me souvenir d’une date plus précise) qu’à ses yeux un journal intime est comme un(e) meilleur(e) ami(e) : « non seulement tu peux tout lui raconter » (je me suis abstenu de lui faire la remarque qu’ici cela serait plutôt écrite), il ne pouvait porter de jugement à ses dires et lui laissait même l’opportunité de trouver elle-même les réponses à ses petites misères. Dieu seul sait qu’étant un être constitué à 90% de sarcasmes l’effort quasi inhumain que j’ai dut faire pour ne pas lui balancer à la figure ce que moi je pensais de son journal. J’aurai dut lui envoyer par MSN l’adresse et pourquoi pas le 06 d’un bon psychologue, et si elle le veut j’aurais même payé ses trois premières années. Non, je n’exagère en rien ! Qualifier de confident un livre fait de pages blanches relève de la folie, c’est vrai ! Je vous l’accorde, c’est un peu tiré par les cheveux mais c’est ce que j’en pense ou ce que je pensais, voilà tout. Et puis, je dois vous avouer que cette fille je ne l’ai jamais vraiment aimé et elle non plus aussi ( probablement parce que j’ai passé quelques années genre trois ans à faire courir les plus horribles rumeurs à son sujet, mais est-ce ma faute si elle se plaisait à venir en cours c-h-a-q-u-e j-o-u-r, et je pèse mes mots comme vous l’avez peut-être remarqué, vêtue d’un manteau orange et vert foncé si laid que Coco s’en retournerai dans son merveilleux cercueil en ivoire blanc). Coco ?? Ne me dites pas que je suis obligée de précisez que je fais allusion à Chanel ?! Bon sang mais... Peu importe, cela n’est pas « vraiment » important, en tout cas pour la compréhension de ma petite histoire. Vous me suivez toujours ? Non ? Peu importe, je continue.
Mes proches me décrivent la plupart du temps comme une fille aux mœurs assez légères et au comportement très expressif (ce n’est pas un mal, vous savez !). Bref, si je ne me trompe pas, on appelle cela aujourd’hui une fille superficielle, mais ne vous inquiétez pas mon entourage à fini par s’y habitué. Mais je vais cesser ici de vanter mes qualités, je ne voudrai pas que vous me preniez pour une nombriliste. Je disais donc que j’étais un être tout à fait particulier. J’ai une conception de l’amitié, de l’amour et de la fidélité un peu plus décalée (je pense que c’est le bon terme) que la norme. Non pas que je sois un modèle d’infidélité frisant la maladie mais c’est tout simplement que j’ai quelques difficultés à rester fidèle à ces notions (sans mauvais jeu de mots). Mais je m’égare quelque peu de mon histoire, en tout cas de celle qui m’a amené à écrire en ce moment. Dois-je préciser que j’ai un esprit plutôt errant à ses heures perdues ? Non, dites le comme cela je sais si je dois prendre un ton plus naïf ou un ton où je semble m’excuser perpétuellement.
L’histoire de ce journal « intime » (notez que j’ai utilisé des guillemets : je ne vois pas l’utilité de nommer cet acte d’intime puisque vous êtes en train de le lire en ce moment même) est pas si compliquer qu’elle en parait, elle commence par une fin, ou devrai-je dire par ma fin. Voyez-vous, à l’heure où je vous écris, un corps magnifique qui se vide de son sang est étendu sur un tapis expédié de l’Equateur et qui est maintenant complètement fichu. Croyez-le ou non mais ce corps est le mien.

& Mon 'tit bouuw!

Wou c'était long, pas facile de lecture sa part dans tous les sens , un peu dur de s'y retrouver !!^^!! Encore une fois c bien écris on voit bien qu'on a une litteraire en face de nous!! BRAVO!